lumière et ombre, on les voit de dos...
et le corps...
ils s'en vont.
on a beau tenter de déchiffrer les horizons, on ne voit rien.
et le fil du souffle et celui, invisible, qui donne forme au corps, sont perdus.
alors on compte, à chaque avancée des pas
on pose, dépose des traces... gestes, outils, couleurs de nuit, de terre, de cendres.
quand on se retourne, on voit qu'un chemin est dessiné, qui était notre passage.
on ne sait rien de plus, rien de moins.
on était.