Photographie © Marc Ginot (2022)
Élisabeth Vitielli vit et travaille à Montpellier.
Traductrice de formation, elle a pratiqué l'anglais dans le domaine biomédical et chérit tout particulièrement les littératures hispanophones.
Son écriture s’inscrit dans un registre poétique par lequel elle tente de donner à entendre les voix singulières de ces tragédies universelles et intemporelles qui enfièvrent le monde.
Écrire à propos du courage, de l’exil ou de la mémoire
c’est tenter de faire trace au plus juste
pour donner corps et voix aux oublié·e·s.
Sa réflexion est également sous-tendue par la question du regard sur l’œuvre d’art et sa relation à l’écriture, ce qui la mène à collaborer avec des artistes ou galeries, pour des catalogues d’exposition ou des livres d’artistes.
Elle anime depuis 2012 des ateliers d’écriture en médiathèque, dans les musées, lieux d’expositions et festivals.
D'aussi loin que je me souvienne, il y a eu les livres. Des histoires, d’abord racontées. La littérature a donc été, à l’origine, une affaire de voix, d’oreille, de grasses matinées du dimanche ou de soirées autour de la table de la cuisine. Ensuite, les livres sont devenus « mes » livres.
Et l’écriture... Une écriture longtemps sans traces. Chaque histoire ciselée, chaque phrase tressée, défaite et renouée. Et puis oubliée. Ensuite, un jour, la main a pris le relais, pour faire signe et trace.