Cathy Jurado vit entre Besançon et Aix-en-Provence. Elle est agrégée de lettres et anime des ateliers d'écriture.
Les Forges de Vulcain ont édité son premier roman, Nous tous sommes innocents, qui a reçu un bel accueil du public et de la critique. Elle publie en revue divers textes de critique d’art, de fiction et de poésie.
La langue poétique, que l’on retrouve aussi dans ses textes de prose, est à la fois l’origine et l’essence de son rapport aux mots et au monde – ce dont témoigne par exemple le prix de poésie de la Fondation de France reçu dès 1998.
Sa poésie prend racine dans le lien avec l’enfance et la douleur, dans un rapport intime avec la peinture et la photographie (collaborations avec le peintre marocain Hassan Echair, le plasticien Max Partezana, travaux sur les gravures de Gerard Palézieu ou sur les photographies de Marie Baille, Serge Assier).
Mais la littérature est pour elle, par nature, éminemment politique. Qu’il s’agisse de réhabiliter les voix des marginaux et des fous, d’évoquer la question douloureuse des réfugiés ou du mouvement des Gilets jaunes. Elle souhaite faire de la poésie une arme par destination…